Originaire de Tadoussac, Monsieur Magella, 97 ans, fait partie de la Première Nation des Malécites de Viger. Nommé Tianiss à la naissance, il fut renommé Nicolas par un prêtre de la région, pratique courante à l’époque, alors que toutes les nations autochtones se sont vues convertir à la religion catholique.

La mer était son point de recueillement, attachement profond avec l’eau issu de ses nombreuses années passées sur l’eau, comme mécanicien. Selon sa petite-fille Marion, il se rendait souvent à sa balançoire pour contempler l’océan, s’asseyant pendant des heures avec ses jumelles, plongé dans ses souvenirs. Amoureux de la mer, rien n’aurait pu bouleverser sa contemplation.

Véritable encyclopédie vivante, Monsieur Magella partageait beaucoup d’histoires et de péripéties vécues au fil de ses 101 ans! Selon sa petite-fille, « nous savions qu’en contemplant la mer ainsi, il souhaitait s’y retrouver. Maintenant, je suis certaine qu’il vogue au loin avec sa douce. »